L’AGROFORESTERIE DANS VOTRE SALON !
7e COLLOQUE QUÉBÉCOIS EN AGROFORESTERIE
23 au 27 novembre 2020
Lundi 23 Novembre
Les Forêts nourricières
Webinaire
La Forêt Nourricière – S’inspirer de la forêt pour créer des écosystèmes productifs.
Wen Rolland
Designer écologique, spécialiste des forêts nourricières
Wen s’est formé à l’Institut de Technologie Agroalimentaire de Saint-Hyacinthe en horticulture maraîchère et fruitière. Avec ses nombreuses formations en permaculture et ses années d’application de cette science du design au Québec, il a développé une profonde compréhension du design écologique à l’aide de la permaculture et le partage avec passion.
Site Design Ecologique : designecologique.ca
Capsule vidéo
A.R.T. Forest Garden
Martin Crawford
Directeur du centre de recherche Agroforestry Research Trust
Martin Crawford a passé plus de 30 ans dans l’agriculture et l’horticulture biologiques. Il a notamment travaillé pour le Yarner Trust dans le North Devon (enseignant l’agriculture biologique à petite échelle), cultivé des aliments pour un petit hôtel sur l’île d’Iona, restauré les jardins clos d’un manoir au milieu du Devon et dirigé son propre jardin maraîcher et sa pépinière biologique dans le South Devon.
The Agroforestry Research Trust : agroforestry.co.uk
Mardi 24 Novembre
Châtaigniers et Cie
Présentation
Châtaigniers en Europe
Sophie et Jean-François Rossello
Propriétaires de la ferme La Fage
Sophie et Jean-François Rossello sont des producteurs de châtaignes bio au lieu-dit La Fage dans l’Aveyron en France. Ils sont les propriétaires d’une châtaigneraie ancienne ayant été abandonnée pendant longtemps. Certains arbres seraient âgés d’environ 400 ans! En plus, de la récolte et de la transformation des châtaignes, ils œuvrent à la restauration de ce verger, patrimoine important dans la région. Ils possèdent également un petit élevage de chèvres qui pâturent parfois dans la châtaigneraie.
Site de la ferme : la-ferme-de-la-fage.com
Partage
Association française d’agroforesterie
Créée en 2007 à l’occasion du Casdar Agroforesterie 2006-2008 (lien), l’AFAF travaille depuis 2010 au développement de l’agroforesterie en France, aussi bien sur la scène agricole, politique qu’auprès du grand-public.
L’association est une plateforme d’échanges et de partenariat entre les agriculteurs, les opérateurs de l’arbre champêtre, la recherche, les décideurs politiques, les collectivités, administrations… Force de proposition au niveau national comme international, elle travaille pour que l’arbre retrouve sa place au sein des systèmes agricoles.
Site de l’association : agroforesterie.fr
Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCEqXcoGLgXYeb6vESoLkxUw
Mercredi 25 Novembre
L’agroforesterie en Afrique
Capsule vidéo
Les contributions de l’agroforesterie au processus d’adaptation aux changements climatiques : Regard sur certaines interventions menées au Sénégal
Catherine Richard
Titulaire d’une maîtrise en agroforesterie
Après avoir complété des études en travail social axées sur le développement international et l’organisation communautaire, Catherine a travaillé comme intervenante dans un organisme qui accueille des personnes réfugiées nouvellement installées au Québec. Passionnée d’agriculture et d’environnement depuis des années, elle a ensuite poursuivi des études de maîtrise en agroforesterie, une formation qui lui a notamment permis d’aller étudier des pratiques agroforestières et agroécologiques en Bolivie, au Pérou, à Cuba et au Sénégal. Elle s’intéresse tout particulièrement au potentiel de l’agroforesterie à favoriser une meilleure adaptation face aux changements climatiques, tant en contexte québécois qu’en milieu sahélien.
La présentation permettra de rendre compte des résultats d’un projet de recherche axé sur l’agroforesterie mené par la Chaire en développement international de l’Université Laval et coordonné par la FAO. Après un bref survol de la démarche globale du projet et des enjeux liés aux changements climatiques dans le secteur agricole sénégalais, nous irons explorer les contributions que certaines interventions agroforestières peuvent apporter afin de renforcer la résilience des communautés paysannes sénégalaises face aux bouleversements du climat.
Reportage
Pratique de l’agroforesterie dans le Bamboutos
Jean Tazo
Producteur du Cameroun
Mr Jean Tazo est un technicien agricole basé dans la région de l’Ouest Cameroun. Il est le promoteur de L’ONG PEDER (Promotion de l’Environnement de du Développement de l’Élevage en zone Rural). Son objectif principal est d’améliorer les conditions de vie de la communauté locale en se basant essentiellement sur les activités agroforestières et le partage de revenu en nature (transfert de porcelets). Leurs activités pratiques reposent sur la sensibilisation de la communauté locale dans l’adoption des technologies agroforestières (culture en couloir, brise-vents, jardins de case), le greffage des plants d’avocats et le marcottage des pruniers et manguiers. Les techniques d’utilisation des feuilles d’acacia et de luceana dans l’élevage des porcs et la plantation et l’utilisation des feuilles et écorces d’arbres médicinaux pour la médecine traditionnelle.
Jeudi 26 Novembre
Du minuscule au gigantesque
Webinaire
Champignons et territoires ruraux
La ressource en champignons sylvestres : un facteur de développement territorial
Jean Rondet
Consultant Sens et Territoire, European Mycological Institute
Jean Rondet est ingénieur agronome et ingénieur forestier, avec formation universitaire en biologie, botanique, écologie et mycologie. Il s’implique depuis plus de trente ans en Europe dans des démarches de valorisation territoriale des champignons. Il a été enseignant en lycée agricole et forestier, puis chargé de mission auprès de l’Union Grand Sud des communes forestières. Il est aujourd’hui consultant et directeur de l’entreprise Sens et Territoire, ainsi que membre actif de l’European Mycological Institute.
La présentation de M. Rondet nous permettra de comprendre ce qu’est la mycosylviculture. Nous y apprendrons de quelle manière le développement de filière des champignons sylvestre a le potentiel d’apporter de nouvelles réponses à certains enjeux auxquels s’adresse l’agroforesterie.
Capsule vidéo
La ferme des 7 Crans
Marc-Antoine et Marie-Frédérique Fortin-Robitaille
La Ferme des Sept Crans est une ferme agroforestière spécialisée en production de champignons en milieu forestier. L’approche de la ferme est inspirée par les principes de l’agroécologie qui encouragent la création d’environnements de production qui se rapprochent le plus possible du milieu naturel. Ainsi, des aménagements de haies de biodiversité intercalaires, de haies brise-vent et de bandes riveraines élargies ont été implantées en 2017. Ces aménagements favorisent la conservation des sols et la protection des cultures céréalières faites par une ferme voisine. Ces aménagements productifs sont aussi une autre source de revenus pour la ferme. Aussi, nous cultivons les champignons en forêt, à l’ombre d’une plantation de pins, dans un milieu favorable à leur croissance.
Marc-Antoine Fortin-Robitaille
Diplômé de la maîtrise en agroforesterie de l’Université Laval, Marc-Antoine est co-propriétaire de la Ferme des Sept Crans localisée sur la terre familiale à Sainte-Anne-de-Beaupré. Il travaille comme conseiller en développement d’infrastructures à la Société du Plan Nord quand il n’est pas dans la forêt à récolter de beaux pleurotes frais ou de débrousailler les quelques kilomètres linéaires de haies sur la ferme.
Marie-Frédérique Fortin-Robitaille
Diplômée d’une maîtrise en science politique à l’UQAM, Marie-Frédérique est co-propriétaire de la Ferme des Sept Crans. Elle a travaillé dans le milieu communautaire comme travailleuse de rue sur la Côte de Beaupré. Elle est actuellement coordonnatrice d’opérations en développement durable à l’Université Laval quand elle n’est pas en train de réfléchir à de nouveaux aménagements pour optimiser la culture de champignons ou d’observer des oiseaux avec ses jumelles entre deux haies brise-vent.
Vendredi 27 Novembre
Parlons politique
Capsule vidéo
Parlons politiques agroforestières
Avis de nos conférencier-e-s et intervenant-e-s sur les politiques agroforestières à mettre en place
Alain Olivier
Alain Olivier enseigne l’agroforesterie à l’Université Laval depuis 1995. Depuis 2011, il est également titulaire de la Chaire en développement international de l’Université Laval. Il s’intéresse donc autant à l’agroforesterie en milieu tempérée que tropicale et a réalisé et encadré différents projets de recherches touchant l’agroforesterie dans la zone sahélienne.
Geneviève Laroche
Geneviève Laroche est chargée de projets à la Chaire en développement international, où elle coordonne entre autres les écoles d’été en justice alimentaire et en agroécologie depuis maintenant 4 ans. Elle est en voie de compléter ses études doctorales en agroforesterie. Son projet porte sur les dimensions biophysiques, sociales et politiques entourant l’intégration des systèmes agroforestiers intercalaires dans les paysages ruraux du Québec.
Alain Cogliastro
Alain Cogliastro est récemment retraité de son poste de botaniste chercheur au Jardin botanique de Montréal qu’il a occupé pendant 30 ans. Il demeure membre chercheur de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) et professeur invité à l’Université de Montréal. Détenteur d’un doctorat de l’Université de Montréal en écologie forestière (1997), il réalise depuis près de 30 ans des travaux de recherche sur la régénération des arbres feuillus en plantations, à des fins de restauration forestière et d’amélioration du fonctionnement des agrosystèmes, en cherchant à développer une sylviculture qui résulte en une production de bois de qualité. La productivité, la qualité des bois, la disponibilité de la lumière et des éléments nutritifs, la distribution racinaire, le bilan carbone, sont parmi ses intérêts liés aux espèces d’arbres. Il a dirigé et codirigé les travaux d’étudiants à la maîtrise et au doctorat sur ces différents thèmes. Il est actuellement président du comité agroforesterie du CRAAQ.
Jean Rondet
Consultant, Sens et Territoire et European Mycological Institute
Jean Rondet est ingénieur agronome et ingénieur forestier, avec formation universitaire en biologie, botanique, écologie et mycologie. Il s’implique depuis plus de trente ans en Europe dans des démarches de valorisation territoriale des champignons. Il a été enseignant en lycée agricole et forestier, puis chargé de mission auprès de l’Union Grand Sud des communes forestières. Il est aujourd’hui consultant et directeur de l’entreprise Sens et Territoire, ainsi que membre actif de l’European Mycological Institute.
Bertrand Anel
Bertrand Anel a réalisé des études en agronomie en France, avec une orientation sur le lien entre agriculture et territoire rural. Diplôme en main en 2001, il va réaliser un échange universitaire qui va l’amener à compléter une maîtrise en agroforesterie à l’Université Laval. Ses travaux ont notamment porté sur les systèmes agroforestiers permettant de combiner production de bois de qualité et agriculture dans des zones d’agriculture extensive.
Par la suite, de 2005 à 2015, il va coordonner le Laboratoire rural Agroforesterie et paysage, un projet porté par la MRC du Rocher-Percé, en Gaspésie et réaliser avec de nombreux partenaires. L’objectif de ce projet est d’évaluer la pertinence du développement de l’agrosylviculture comme mode alternatif d’utilisation des terres. Il s’appuie sur une trentaine de parcelles d’essai et une évaluation multidimensionnelle (technique, économique et social).
Depuis 2016, Bertrand continue de suivre les parcelles agroforestières mises en place tout en développant sa propre activité agricole d’élevage bovin en commercialisant de la viande en circuit court.
Prince Willaire Kanga
Kanga est titulaire d’une maîtrise en agroforesterie depuis 2015. Il travaille en tant qu’inspecteur en agriculture biologique chez Ecocert Canada. Il veille à ce que le fonctionnement des fermes et les installations soient conformes à la réglementation canadienne en vigueur.
Benoît Poiraudeau
Technicien agricole, MAPAQ
Benoît Poiraudeau est diplômé de l’École Supérieur d’Agriculture à Angers en France (2002), en Technologie de la production horticole et environnement avec une spécialité en pépinière. Il a ensuite fait un certificat en agro-environnement et maîtrise des pollutions (2003), comprenant un stage au Québec, lequel s’éternise… jusqu’à aujourd’hui ! Après avoir planté des arbres durant quelques années à Québec, il s’exile au Lac-Saint-Jean pour coordonner des projets de bassin versant. En 2008, il intègre le MAPAQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean où, contre toute attente, il explore de fond en comble le domaine des haies brise-vent sous l’égide du programme Prime Vert. Il s’intéresse également à l’agroforesterie à travers la production d’arbres à noix.